Amitié de Guy Debord, rapide comme une charge de cavalerie légère

broché, avril 2010

En 1980, Bessompierre rencontre Guy Debord, venu s’installer à Arles où il restera jusqu’en 1987. De leur amitié lui est venue l’idée de ce livre qui montre comment, chez Debord, la vie quotidienne et la relation avec les autres étaient en adéquation avec sa pensée et ses écrits. Derrière le mythe, il y a un être de chair, certes porteur d’une magnifique et lucide pensée, qui ne vécut pas sa vie comme une abstraction. Cette contribution à restituer – à réincarner – la personne de Debord est une tentative pour réduire l’ignorance malheureuse que nous avons souvent de l’existence des hommes ayant marqué leur époque et l’Histoire. Le texte est accompagné de photos et de dessins que l’auteur a réalisés à Arles et à Champot (Haute-Loire), dans les maisons de Guy Debord.  En 2001, 1’un de ses tableaux figure sur la couverture de « Cette mauvaise réputation » de Guy Debord, publié chez Gallimard.

 

Manifeste pour la peinture  –  une illusion supérieure  –  la vérité

16×22 cm
Livre d’artiste numéroté de 1 à 100 avec un dessin original – 2004 – 100€




 

SAUVAGE ET CIVILISATION

136 p. format 24 x 16,5.
ISSN 1953-6291
Éditions Sulliver, 2007

Sauvage et civilisation sont deux termes que l’on oppose et sépare. Ils recouvrent des zones de la nature humaine qui se distinguent par ce que l’une concerne plus précisément ce qui est resté dans l’individu, depuis l’origine, cette ombre qui agit depuis le primitif, dans l’intuition, la pulsion, le sentiment, et qui inquiète. Tandis quel autre se définit dans le nombre, dans l’organisation sociale, morale et civile des individus, dans une structure qui organise leurs rapports, leur attribue des fonctions, les mécanise, les légalise et les dirige pour des objectifs qui lui sont propres, économiques, politiques et militaires.

Le sauvage est dans la racine comme une dent de l’humanité, et la civilisation est la machine qui malaxe les groupes et les êtres, c’est le pétrisseur de la pâte humaine, dans un mouvement sinusoïdal, de croissance et de décadence.

La civilisation c’est le tout des hommes traversé par le mugissement des taureaux et les lianes de la pensée.

Le sauvage est sur la peau des adolescents, dans les boutons sur leurs joues, dans l’odeur des genêts et les poils sous les bras. Il s’écoule rouge sous la peau noire ou blanche et sous la veste de l’ouvrier comme sous le costume de l’homme d’affaires.